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En août, le gouvernement irakien a commencé à lever les restrictions imposées aux ONG en lien avec la pandémie de Covid-19. Les organisations de lutte antimines ont alors pu recommencer à travailler à une capacité de 25%. La FSD a mobilisé deux équipes dans le village de Kudila (district de Makhmour, province de Ninive). Les démineurs ont suivi une formation de remise à niveau technique et en matière de premiers secours. La contamination des sites a été réévaluée et de nouvelles procédures de sécurité mises en place. Les équipes peuvent désormais reprendre leur travail pour sécuriser les terres et permettre aux communautés déplacées de rentrer chez elles sans risque.

En parallèle à cette reprise, la FSD a signé ce mois-ci un nouveau contrat avec le Service de la lutte antimines des Nations unies en Irak : notre équipe en Irak est chargée de développer les compétences nationales en matière de déminage dans le cadre d’un programme de deux ans. Nos équipes seront ainsi amenées à travailler avec l’ONG irakienne Al-Nabar, qu’elles aideront à élaborer et mettre en œuvre une stratégie de déminage. La FSD offrira également à son personnel une formation technique. L’objectif est que cette ONG locale puisse à terme fonctionner de manière indépendante, permettant à l’Irak de se passer graduellement de l’aide internationale dans la lutte antimines. La FSD encadrera directement les démineurs d’Al-Nabar sur le terrain. Ceci leur permettra d’établir des relations avec les communautés affectées et à plus long terme contribuera à reconstruire le tissu social et économique de la région, profondément affecté par la violence ces quatre dernières années.

2 childrens against a FSD car in Iraq

Ce travail est rendu possible par les contributions combinées de nos donateurs institutionnels et de nos aimables donateurs privés. Chaque franc et chaque dollar servent directement à sécuriser des mètres carrés de terrain supplémentaires en éliminant les engins explosifs qui pourraient s’y trouver. Les conditions nécessaires seront ainsi créées pour relancer l’agriculture, redynamiser l’économie locale, et surtout pour que les familles du village puissent retourner chez elles et y reconstruire une nouvelle vie.