Tadjikistan
Les activités de la FSD au Tadjikistan ont deux volets: destructions de stocks d’armes et munitions, et dépollution de zones contaminées par des pesticides toxiques.

Ces collaborateurs de la FSD transportent une caisse de munitions pour destruction par explosion contrôlée dans un lieu sécurisé (Tadjikistan, 2020)
Tadjikistan
Contexte
Après l’effondrement de l’URSS en 1989, le Tadjikistan, comme de nombreux anciens États soviétiques, s’est retrouvé avec des stocks considérables d’armes et de munitions à travers le pays. Bon nombre sont aujourd’hui en mauvais état et constituent une menace pour la sécurité nationale et régionale en raison du risque d’explosion accidentelle et de récupération par des groupes armés.
Le Tadjikistan abrite d’autres dangereux vestiges de l’ère soviétique. Dans les années 1950-60, les pesticides y étaient massivement distribués, presque gratuitement, afin d’augmenter la production agricole. Avec la chute de l’URSS, d’importants stocks ont été abandonnés dans le pays.
Depuis, ces pesticides obsolètes, principalement du DDT, ont commencé à s’infiltrer dans l’environnement et à migrer dans la chaîne alimentaire. L’exposition à long terme à ces polluants organiques persistants a été corrélée à une série d’effets négatifs sur la santé, allant de problèmes nerveux, immunitaires, reproducteurs et endocriniens à divers types de malformations congénitales et de cancers.
Le gouvernement tadjik est conscient des graves risques pour la santé, l’environnement et l’économie de ces substances, mais manque actuellement de moyens juridiques, institutionnels ou financiers pour y répondre.
Quand il pleut ou qu’il neige, le sol vire au jaune et l’odeur devient insupportable.
Salmanjoon
Habitante d’Oykamar, village contaminé par les pesticides toxiques

Chronologie
La FSD au Tadjikistan
La présence de la FSD au Tadjikistan remonte à 2003, avec la mise en œuvre d’une opération de déminage soutenue par les États-Unis. Au cours de ce projet, les démineurs de la FSD ont restitué plus de 11 millions de mètres carrés de terres aux communautés.
En parallèle, en 2009, la FSD a lancé un programme d’élimination des stocks d’armes et munitions visant à promouvoir la sécurité nationale et régionale, également financé par les États-Unis.
En 2016, un troisième axe de travail a été entamé par la FSD: la dépollution de zones contaminées par des pesticides toxiques datant de l’ère soviétique. Un partenariat a été mis en place avec le Programme des Nations unies pour l’environnement en vue de développer une technologie de dépollution performante et propre.
En 2018, les opérations de déminage au Tajikistan ont dû être interrompues, faute de financement.
Actualités
Nouvelles du Tadjikistan

DéPOLLUTION ET PROTECTION DE l’environnement

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Destruction d’armes et munitions
Comment détruit-on les armes et munitions perimées ou confisquées au Tadjikistan? Deux techniques sont utilisées:
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Centimètre par centimètre
En 2021, nos démineur·euses ont sécurisé 8,5 km², une superficie équivalente à la moitié de la ville de Genève. Ce travail nécessite une concentration intense dans des conditions parfois extrêmes.
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